Régine Abraham et Frinel Joseph ont été placés au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) comme observateurs sans droit de vote. Pourtant, ils bénéficient des mêmes privilèges que les sept conseillers présidentiels dotés du droit de délibération. En tant qu’observateurs, leur rôle devrait consister à fournir des rapports sur le fonctionnement du Conseil présidentiel. Cependant, à ce jour, ils n’ont produit aucun rapport et semblent uniquement préoccupés par leur “part du gâteau”.
Ces deux personnalités, prétendument issues de la société civile mais sans véritable représentativité nationale, profitent des avantages liés à leur position sans remplir leurs obligations. Tout comme les conseillers officiels, ils jouissent des privilèges réservés à des hauts fonctionnaires, y compris le droit de se prévaloir de la Haute Cour de Justice en cas d’accusations de crimes ou délits.
Leur influence dépasse largement leur statut d’observateurs. Par des manœuvres opaques, ils ont réussi à imposer des nominations stratégiques, notamment au ministère des Affaires Sociales et à celui de l’Environnement. Si ce n’était grâce à la vigilance de la POHDH, Frinel Joseph aurait même essayé à placer ses alliés au Conseil Électoral Provisoire, où il tentait de manipuler tout l’appareil électoral.
Et cela ne s’arrête pas là. Avec la complicité de certains membres du CPT, ils cherchent à prendre le contrôle de plusieurs directions générales, comme le FAES et l’OAVCT. Régine Abraham, quant à elle, a réussi à s’imposer au Secrétariat Général de la Présidence en plaçant Régine Haddad, malgré son bilan désastreux, simplement pour garantir ses contrats lucratifs.
Par ailleurs, c’est elle qui détient le contrat pour fournir les repas au CPT, un contrat signé au coup de l’année à un coût extrêmement élevé. Elle tente également d’imposer son propre chef de cabinet comme chef de cabinet central du CPT, une initiative tolérée par certains Conseillers sans aucune objection apparente.
Ces deux observateurs inutiles, profitant de leur position au détriment du pays, doivent être exclus du CPT. Si les autres conseillers restent silencieux, leur complicité devient évidente.